par Bernadette Soulier
L’accompagnement sexuel, qui est un don de soi, dispense bien-être et caresses sensuelles à la personne handicapée. Il est assimilé, par les non-avertis que sont la majorité des Français, à de la prostitution. Cependant, lorsqu’on explique qu’il n’y a pas en général de pénétration, qu’il existe une formation spécifique pour approcher une personne handicapée et que par la suite les accompagnants sexuels sont supervisés, alors l’opinion devient compréhensive. L’usage du terme d’« accompagnant sensuel » pourrait contribuer à changer le regard social sur cette pratique et à mobiliser, peut-être, le législateur. En attendant une modification de la législation en cours, quelles solutions de mieux-être peut-on proposer ?